1er et 7e mois
Pendant votre grossesse
Les consultations chez un professionnel de santé sont des étapes clés de la grossesse : vous aurez de nombreux examens médicaux à réaliser, une montagne de questions et tout autant d’informations à intégrer. Il est donc normal de se demander, qui de la sage-femme, du médecin généraliste, du gynécologue médical ou du gynécologue-obstétricien sera le mieux placé pour vous accompagner. On vous aiguille !
Médecin généraliste, sage-femme ou gynécologue (obstétricien), lequel choisir ?
La sage-femme peut vous suivre de A à Z, même vous accoucher. Elle peut tout à fait pratiquer les 7 consultations prénatales, dans le cas d’une grossesse sans risque, et vous prescrire prises de sang, analyses d’urine, échographies… Elle représente un véritable soutien psychologique pendant et après la grossesse. Elle pourra demander un avis médical ou une prise en charge complète par un médecin en cas de complication. Il est tout à fait possible de ne pas voir de médecin lors de tout le suivi de grossesse (il y a aussi des sages-femmes échographistes).
Le médecin généraliste est souvent le médecin de la famille, qui est au cœur de votre parcours de santé. Il est tout à fait habilité à vous suivre pendant votre grossesse. Il pourra, en toute connaissance de cause, traiter vos petits maux du quotidien en parallèle (rhume, nausées, fièvre…), mais ne pourra le plus souvent ni faire les échographies, ni vous accoucher. N’hésitez pas à lui demander conseil.
Concernant le gynécologue, il faut différencier le gynécologue médical du gynécologue obstétricien car ils n’auront pas la même formation ni le même rôle pendant la grossesse. Le premier effectue, comme le médecin généraliste, les suivis réguliers le plus souvent jusqu’au 6e mois révolu. Ensuite, ce sera à son confrère obstétricien de prendre le relais à partir de la consultation du 7e mois. Attention, cela va dépendre des habitudes de votre maternité. Certaines préfèrent vous voir au début pour coordonner le soin, d’autres ne vous voir qu’à la fin de la grossesse… à chacune ses habitudes. Le gynécologue obstétricien est le médecin référent de la grossesse. Il peut vous voir pour un avis ou pour tout le suivi de la grossesse ; ça c’est une question d’organisation, d’habitudes locales ou de choix pour vous. C’est aussi lui qui gère les accouchements compliqués.
Si votre grossesse est à risque, là, vous n’aurez pas le choix : ce sera le gynécologue obstétricien. Les maternités sont organisées par type, déterminé par l’équipement permettant de prendre en charge la prématurité :
Le gynécologue obstétricien est donc l’expert qui peut amener un point de vue médico-chirurgical, rassurant en cas de difficulté. Il est le correspondant obligatoire de tous les autres acteurs.
Après ce petit état des lieux des personnes référentes pour votre suivi de grossesse, voici quelques conseils pour valider votre choix.
Privilégiez la proximité et la praticité : durant cette période si singulière, être à deux pas de son praticien et créer un lien avec le lieu où vous allez accoucher est important. L’idée est de centraliser l’ensemble ou un maximum des démarches ; et de vous simplifier la vie.
Sentez-vous apaisée et en confiance : si votre truc est de faire appel aux spécialistes, privilégiez la sage-femme et/ou le gynécologue obstétricien. Sans pathologie, c’est vous le chef d’orchestre, c’est votre grossesse.
N’hésitez pas à demander conseil !
Souvenez-vous que tous ces professionnels sont là pour vous. Lors de la première consultation médicale de grossesse, on pourra vous proposer un parcours adapté. Et vous pourrez poser toutes les questions qui aideront dans votre choix.
Le lait maternel est l’aliment idéal pour chaque nourrisson. Une bonne nutrition maternelle est essentielle pour préparer et maintenir l’allaitement. Les laits infantiles sont destinés à remplacer l’allaitement maternel si celui-ci n’est pas choisi, n’est pas adapté, est arrêté prématurément ou doit être complété. L’allaitement mixte peut gêner l’allaitement maternel et il est difficile de revenir sur le choix de ne pas allaiter. La mauvaise préparation d’un lait infantile peut entraîner des risques pour la santé des nourrissons et il est important de suivre les conseils pour une bonne reconstitution des laits infantiles. Les implications socio-économiques doivent être prises en compte dans le choix de la méthode d’allaitement. Demander conseil auprès de personnes indépendantes, qualifiées, dans le domaine de la médecine, nutrition, pharmacie, soins maternels et infantiles.